Odilon Aouatah, étudiant au DNSEP Design Graphique et Intéractivité à l'EsadHaR au Havre.

@333toro
odilon.ath[at]gmail.com

La mer qu'on voit...

2024. Workshop.

Pour ce workshop, nous nous sommes concentré·e·s sur un élément représentatif du Havre : la mer. Notre idée était de nous rapprocher des mouvements provoqués par la météo et les éléments naturels.
Pour cela, nous nous sommes arrêté·e·s sur une structure blanche située au centre de la cour. Celle-ci était laissée de côté, servant initialement à soutenir un abri pour les bancs situés en-dessous. Nous avons choisi de la réhabiliter en la transformant en un espace immersif, presque méditatif, permettant de se couper aussi des autres, à l’image de la mer, qui peut être un lieu d’évasion.
Pour la partie textuelle, nous nous sommes tourné·e·s vers une chanson en lien direct avec notre sujet : La Mer de Charles Trenet. Une phrase nous a particulièrement intéressé·e·s : « La mer qu’on voit danser ». Elle nous a servi de base pour proposer des versions alternatives.

Notre travail s'est concentré sur une seule moitié de la structure, celle dirigée vers l'entrée de l'école et la plus visible depuis les différents étages. Nous avons décidé de la couvrir à l'aide de bâches sur lesquelles nous aurions peint le début de la phrase. Pour la partie intérieure, et afin de contraster avec la lourdeur de la bâche, nous avons opté pour des voilages tombant, permettant d’être portés par le vent.

Ce workshop appelé Mots en contexte a été coordonné par Eddy Terki et Silvia Doré. Le but était de nous faire sortir du format écran ou papier et de nous amener à travailler sur une plus grande échelle, dans l'espace, depuis l'architecture et les lieux de l'EsadHaR du Havre.
Nous devions explorer l'école pour créer un lien entre un espace et du texte tout en s'inscrivant dans un territoire, ici la ville du Havre.

Merci à Silvia Doré, Eddy Terki, Vanina Pinter et Sonia Da Rocha pour ce workshop. Sortir de nos habitudes et revenir à un terrain plus concret a été un exercice très stimulant et formateur que je souhaite prolonger dans mon travail de graphiste.

Le résultat est plutôt satisfaisant : les matériaux se laissent porter par le vent et créent des mouvements intéressants, rappelant les vagues. Les bâches renforcent aussi cette idée grâce au son qu'elles produisent. Cependant, pour la partie intérieure, certains éléments pourraient être améliorés : les bandes sont trop peu nombreuses, et il aurait été pertinent d’en ajouter davantage pour rendre l’espace encore plus sensible et immersif.

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